La Maison Tellier

Samedi 4 février 20h30
Comment rendre sur scène l’ampleur et l’intensité d’Atlas, septième album du quintet normand ? Les faux-frères ont choisi de faire appel à ce qui a toujours caractérisé la Maison Tellier : la sincérité, l’élégance, la joie de faire ce qu’ils aiment par-dessus tout. En formation de combat, sur fond de lumières brûlantes pour faire danser les ombres sur les parois de nos cavernes modernes, la famille abreuvée de sang neuf alterne douceurs boisées et coups de griffe électriques pour 1h30 d’émotion pure et de beauté intemporelle. Les morceaux choisis de leur nouvel album côtoient des classiques remis au goût du jour et des reprises savoureuses dont ils ont toujours eu le secret. Pascal Mondaz à la mise en son, Julien Dufour à la mise en lumière : préparez-vous, ils arrivent !
Helmut Tellier : chant, guitares
Raoul Tellier : guitares
Léopold Tellier : cuivres Alphonse
Tellier : basse et claviers Jeff Tellier : batterie
Papapla
Biberonné au rock des années 90, élevé au post-rock et aux musiques de film, nourri à l’électro du troisième millénaire, Papapla livre, avec «Sounds of papapla volume 2», un disque à l’os, puissamment abouti.
French americana ? Electro-Slowcore hexagonal ? Indiepoprock de la côte ouest ? A chacun de choisir l’étiquette : la musique parle pour elle-même. Les chansons de Papapla ont un pouvoir cinématographique : celui de nous emmener, instantanément, dans des images, des personnages, une histoire, servis avec une savante économie de moyens.
Traduction littérale de «Flat daddies», ces effigies en carton censées remplacer les GIs américains éloignés de leur famille, «Papapla» est un terme à la fois bonhomme et inquiétant, frappé d’une électrique étrangeté.
On entend dans ce beau disque des accents de Sparklehorse, de Mogwaï ou de Slowdive et on pense, puisqu’il s’agit de chanson en français, au Bertrand Belin de Hypernuit, au Bashung de Fantaisie militaire, ou au Michel Houellebecq de «Présence humaine».
Avec « Sounds of Papapla vol 2 » le groupe poursuit sa paisible mutation, entamée après un volume 1 sorti en 2018 : textes exclusivement en français, 2 puis 3 puis 4 musiciens permettant d’élargir la palette sonore du duo sans changer de cap.
A travers des histoires piochées dans le quotidien ou à sa périphérie, histoires « vraies » ou fantasmées, les thèmes sont récurrents : des vignettes sur la solitude, l’avenir qui nous pend au nez, les accidents de la vie.
L’ambition du quatuor reste celle du duo : trouver la note et le mot juste pour raconter ses histoires.
Basé à Rennes, le noyau dur («Hardcore», dit-on en anglais) du groupe est constitué de Thierry Lolon, ancien leader de «Band of Ghosts» et Martial Hardy, co-fondateur du label «Les disques normal» (Bumpkin Island, Kalamar Superstar, Mermonte, Chapi Chapo et les petites musiques de pluie, Lady Jane…).
Une certaine idée du rock français !
Un concert proposé en coréalisation avec le Centre Culturel de Liffré